… paru dans le livre enquête
de Jean-François Laville,
Aux sévices de l’Église
(éd. Récamier, 26/10/2023).
Voir aussi sobottka.fr
Plus à l’est, en Alsace précisément, Christophe Sobottka a choisi de se reconstruire. Il a passé des années dans le monde traditionaliste dès son adolescence. Élève brillant et sensible, il est très affecté par des parents qui se déchirent. Comme un certain nombre de religieux, il découvre la vie religieuse auprès des scouts. S’ensuit une longue et progressive descente aux Enfers pour celui qui pensait, par ses actes de repentance, trouver un peu plus de sérénité. Il est fascinant de constater les facultés d’adaptation de l’être humain aux conditions extrêmes et le degré de résilience de certains. Christophe a été moralement maltraité mais ne s’en apercevait pas forcément. Il encaissait les outrances comme des coups de poing. Il en acceptait l’augure au nom de la volonté divine. On sent étrangement, à entendre sa voix douce, le flot de révolte qui le submerge. Voici son récit et la plongée dans un monde d’ultras catholiques.
Né en 1958, j’ai été élevé dans la foi catholique dès ma prime enfance par ma mère, mon père étant incroyant. Scolarisé dans des établissements publics, c’est dans la paroisse que j’allais au catéchisme. Peu intéressé par les célébrations et ayant refusé de devenir enfant de chœur, mes questionnements religieux étaient cependant nombreux et plus existentiels que chez les camarades de mon âge, en même temps j’éprouvais beaucoup de culpabilité. Autour de mes 10 ans, je craignais énormément l’enfer éternel qui hantait mes insomnies.
À l’adolescence j’entrais dans une troupe scoute très traditionaliste appartenant aux Scouts d’Europe. Mes parents, tous deux de nationalité allemande mais de régions et de mentalités très différentes, étaient heureux de cette dénomination et trouvaient que ce groupe scout était un gage de sérieux dans le trouble des années 1970.
Je pense que mon idéal de pureté et de générosité, mon exigence de sobriété et de vérité, ont ressurgi à ce moment-là, mais dans un contexte malheureusement culpabilisant. Le prêtre qui me confessait était un prêtre traditionaliste lui aussi qui n’avait pas de charge de paroisse, le premier de ma vie que je voyais en soutane. Il insistait beaucoup sur les péchés contre la chasteté et me disait qu’à mon âge c’était un péché mortel de ressentir du plaisir, s’il y avait un écoulement on irait en enfer, sauf si on s’en confessait. Il s’était attaché particulièrement à moi, en me tenant longuement et en me caressant la main, tout en disant : « J’ai beaucoup d’affection pour toi, mais ne le dis à personne ». À partir de mes années d’adolescence, j’étais aussi coupé de la vie paroissiale, car cet aumônier célébrait la messe en latin dans la nature. C’était surtout notre chef de troupe scout qui l’incitait à reprendre exclusivement l’ancien rite de la liturgie préconciliaire.
Ce chef scout nous faisait faire des retraites de cinq jours, prêchées par des prêtres qui avaient fondé peu auparavant, en 1972, un monastère ultra traditionaliste non reconnu par l’Église. Selon eux, tout le monde ou presque, même la plupart des catholiques, iraient en enfer. Les pensées contraires à la chasteté, la masturbation, les relations sexuelles avant le mariage, la contraception étaient proscrites, car toujours péchés mortels. Les fauteurs étaient des « avorteurs en désir, car ils veulent le plaisir du mariage sans la conséquence naturelle qui est la naissance d’un enfant ». Même si je gardais au mieux mes pensées et mes paroles, ces discours moralisateurs ne me rendaient que plus honteux et immature, moi dont le totem scout était « zébu timide et scrupuleux ».
Mon chef scout intègre ce monastère au début de 1975, peu après une retraite que nous avions suivi avec lui pendant les vacances de Noël 1974. Nous étions tous admiratifs de le voir tout quitter pour se consacrer à cette vie monastique. Il m’envoyait des lettres circulaires très hostiles au libéralisme du clergé moderniste d’après Vatican II. Ces lettres parlaient aussi du feu éternel de l’enfer, des péchés mortels d’impureté, du monde pourri et décadent. On était dans le contexte de la dépénalisation de l’avortement où certains cathos « purs et durs » reprochaient à l’Église d’être trop molle dans son opposition. Bien qu’ils ne soient séparés que bien plus tard, mes parents ne se supportaient déjà plus. Je n’osais pas leur montrer ces lettres en même temps que je pensais être responsable des conflits et violences dans leur couple à cause de mon manque d’ardeur dans mes prières.
En revanche, je m’épanouissais dans mes études. Du 26 au 31 décembre 1977, alors étudiant en “maths spé”, je participe avec d’autres scouts à une nouvelle retraite de cinq jours. Les pères prédicateurs, surtout le supérieur, insistaient beaucoup pour que je rentre immédiatement avec eux dans leur communauté, sans revenir chez mes parents. Me sentant coupable de ne pas être prompt et généreux pour tout quitter immédiatement, d’imiter ainsi les saints et de suivre le Christ, je retourne à mes études assez démoralisé et démotivé pour passer tant bien que mal quelques concours communs (Centrale, Mines-Ponts, ENSI). Admissible après les écrits, les oraux me donnent la possibilité d’être admis à l’École Nationale Supérieure des Télécommunications (Télécom Paris). J’aurais dû en être satisfait, mais je me souviens surtout de mes tourments de conscience, car le succès, selon les critères du monde ainsi que les richesses auraient été des occasions de péché et des obstacles au salut éternel auquel un très petit nombre seulement pouvait parvenir.
Mon ex-chef m’envoie plusieurs lettres afin que je ne perde pas ma vocation ni mon âme : « Dans le monde tu te damneras », m’écrit-il en 1978… Pourtant lui-même quittera en octobre 1985 la vie monastique pour devenir prêtre de la Fraternité Saint-Pie X. Mais à l’époque, puisqu’il s’agit « d’obéir sans réplique et de ne rien faire à moitié » (comme le dit la loi scoute), j’abandonne mes études à peine entamées juste avant mes 20 ans.
J’intègre donc le monastère Saint Joseph de Clairval le 2 février 1979. Pendant la période de postulat, j’émets quelques doutes quant à la pertinence de ma vocation, ils sont considérés comme des tentations par mon ex-chef scout, par le maître des novices et par mon confesseur. Le supérieur-fondateur répète que la « mauvaise pensée » qui « dirait » : « Vat’en ! » (Autrement dit : « quitte le monastère ») est de « Satan ». Il était interdit de penser par soi-même. Avec le recrutement actif et efficace de la communauté qui s’agrandissait avec de très jeunes hommes, parfois mineurs, un système disciplinaire se mettait en place qui durera des décennies. Le moine n’a rien d’autre à faire que de renoncer à sa volonté propre et vouer un véritable culte à l’endroit de son supérieur. On tremblait devant notre fondateur qui, assisté de sa garde rapprochée, opérait une intense propagande. Le contredire était impensable.
Lors du sermon à l’occasion de ma prise d’habit le samedi 18 août 1979, le supérieur répétait et hurlait tel un slogan : « Épiscopat français, épiscopat d’assassins ! », par allusion au laxisme supposé des évêques par rapport à la loi Veil. À partir de ce jour-là et pour plus de vingt ans, j’allais porter la bure de moine et un nom de religion : frère Boniface.
Peu après, en 1980, je fus convoqué pour les « trois jours » comme tous les jeunes hommes français à l’époque, en vue du service militaire obligatoire. J’y ai passé haut la main les tests psychotechniques, en sorte qu’un gradé me proposait de devenir élève officier de réserve. Apprenant cela, mes supérieurs du monastère m’avertirent que ce serait très dangereux pour ma vocation et se sont débrouillés pour me faire réformer peu après en me déclassant « P4 », ce qui me rendait inapte pour raisons psychologiques.
En effet, tous les moyens étaient bons pour échapper à ce monde pourri que représentait l’extérieur du monastère. Nous vivions dans un monde clos sans aucune information de l’extérieur, sauf quelques extraits de publications intégristes et contre-révolutionnaires. Pas de radio, ni télé, ni journaux, le courrier de la famille ouvert, certaines visites au parloir refusées. D’innombrables événements de l’époque me sont passés inaperçus comme la chute du mur de Berlin. C’est par ma mère lors d’une visite au parloir que j’ai appris ce fait historique.
Au niveau médical, nous étions très mal conseillés et suivis. Ainsi, un ancien moine, entré au monastère en 1978 à l’âge de 16 ans, souffre de graves séquelles irréversibles car les supérieurs l’avaient empêché d’aller vers un chirurgien de son choix et d’être en contact avec des infirmières d’un établissement public. Quant à moi, pour m’aider à surmonter mes angoisses et insomnies, je prenais beaucoup d’antidépresseurs et de psychotropes que le père infirmier et le sous-prieur me donnaient souvent sans ordonnance.
En 1984, sur décision de mes supérieurs et malgré mes réticences et objections, je suis ordonné diacre par Mgr Lefebvre, figure emblématique de l’intégrisme catholique opposé au Concile Vatican II. Mais peu après, ma communauté opère un virage et commence un chemin de reconnaissance avec l’Église officielle. Dans la foulée de cette démarche, l’évêque de Dijon et les fondateurs de la communauté vont m’ordonner prêtre en janvier 1987 avec deux autres confrères, alors que nous n’étions que membres d’une association de fidèles et pas encore reconnus comme communauté religieuse. J’avais interdiction d’en prévenir ma famille, sauf au dernier moment. En effet, sous des apparences de calme, la discipline du silence intérieur et extérieur nous défendait d’aborder les sujets dits « PLM », c’est-à-dire que nous n’avions pas le droit de parler ni du pape, ni de ce qui concernait Mgr Lefebvre, ni du rite de la messe. Je n’avais pas non plus la possibilité de suivre une retraite de préparation ni d’être accompagné spirituellement et psychologiquement à ce sacrement. Je ne l’ai reçu qu’en renonçant à ma volonté propre pour obéir à l’injonction qu’était « l’appel » venant de la hiérarchie, sans désir ni vocation venant de moi ou perçue par moi. En tout cas, ma prêtrise ne servait qu’à me maintenir davantage dans un état de sujétion et à faire rentrer des honoraires de messes à la communauté. Pas question de prêcher ni de célébrer des messes ou des sacrements à l’extérieur. Je n’ai pas non plus eu le droit d’aller au mariage de mon frère en septembre 1987, alors qu’il m’avait invité à le célébrer ou au moins à y assister. Impossible encore d’aller aux baptêmes de mon neveu et de ma nièce.
Au début des années 1990, le monastère est érigé en abbaye et quelques mois plus tard se tint enfin la première visite canonique, au cours de laquelle beaucoup de dysfonctionnements se firent jour, qui amenèrent finalement à la démission du fondateur et premier abbé au mois de décembre suivant. Ce fut un choc pour moi qui pensais accomplir la volonté de Dieu en me soumettant aveuglément à ses représentants, notamment en renonçant à mon intelligence et à mon affectivité pour penser et faire ce qu’enseignent et commandent les supérieurs qui nous imposaient « l’obéissance de jugement ».
Après quelques déplacements et découvertes de communautés, je demande à faire une année sabbatique chez les Fraternités Monastiques de Jérusalem à Paris, que je commence le 31 décembre 1994. Son fondateur était un ami proche des époux Chirac, il savait séduire et était un beau parleur. Autour des communautés qu’il avait fondées, avec beaucoup de frères et de sœurs vivant et célébrant au cœur de Paris, l’enthousiasme était grand. Ne voulant pas rejeter mon idéal de vie monastique mais ne supportant plus l’enfermement physique et intellectuel précédent, je ne voyais pas où je pourrais me poser ailleurs : mes parents étaient séparés, le reste de ma famille était en Allemagne et n’était pas catholique, je n’avais pas de compte en banque et seulement quelques dizaines de francs comme argent de poche. J’étais donc relativement attiré par ce monde qui n’était pas clos et où la liturgie était soignée et célébrée principalement en français. Surtout, une sympathie réciproque s’établit entre moi et pas mal de sœurs et de frères. On se tutoyait, alors que dans mon premier cloître le vouvoiement était de rigueur, quand le silence n’était pas imposé. À Paris tout semblait un peu plus libre, toutefois le culte de la personnalité autour du supérieur Pierre-Marie Delfieux me semblait d’autant plus étrange.
En septembre 1995, j’ai participé à la fondation des Fraternités de Jérusalem à Strasbourg. Bien que ne faisant pas partie de la communauté, sans voix au chapitre, je leur étais très utile car je pouvais confesser, prêcher et surtout je recevais le traitement concordataire qui était reversé intégralement à la communauté, ce qui n’était pas négligeable. Mon salaire était la plus grosse source de revenus. Sans être traditionaliste, la doctrine y était peu approfondie et de plus en plus influencée par l’antiintellectualisme sous-jacent au piétisme des communautés charismatiques. Il ne fallait pas trop réfléchir et encore moins penser autrement, mais surtout se réfugier dans la prière. Pierre-Marie Delfieux exposait sa conception du monachisme dans le « Livre de vie », et cet enseignement nous était toujours répété sans aucun recul critique. Même au cœur des villes, toute sortie personnelle était interdite et nous devions décliner les invitations des personnes laïques qui voulaient recevoir un frère ou une sœur pour une activité culturelle ou chez eux. Pas non plus de vacances ou de séjour en famille. Bien que l’on accueillît des journalistes et leurs caméras pour faire connaître la communauté, nous n’avions pas accès à la télé, ni à la radio, ni à l’Internet naissant.
Pratiquement depuis les premiers mois de notre fondation à Strasbourg, je me posais beaucoup de questions à propos des Fraternités de Jérusalem. Malgré mon caractère facile et optimiste, docile et contemplatif, je me rendis compte que la mentalité de la communauté tendait vers l’infantilisme et le sectarisme. Peu informé du fonctionnement ecclésial et interne des Fraternités, loin de toute structure de décision communautaire, je ne me rendais pas compte que d’autres sœurs et frères et plus largement d’autres catholiques pouvaient autant souffrir des abus de pouvoir et être victimes d’abus spirituels, voire sexuels. Je regrette d’avoir été ainsi aveugle, mais qu’aurais-je pu faire de concret pour les aider, dans mon état d’ignorance et d’impuissance ? Ce n’est vraiment qu’à partir de 2019 que je réalisais ne pas être un cas rare ou singulier, grâce à la publication de plusieurs livres écrits par d’anciennes sœurs et aux témoignages, confidentiels ou non, venant de moines ou d’ex-moines des deux instituts où j’ai passé respectivement quinze puis six ans.
Si en 2000 déjà j’avais définitivement pris la résolution de quitter la vie monastique, ce n’est pas à cause d’une quelconque influence extérieure ni en imitant d’autres défections, mais par un chemin intérieur très personnel… et malheureusement bien trop long. Malgré ma détermination, conforté par une retraite ignacienne de trente jours en silence chez les Jésuites en 1999, le père Delfieux voulait me retenir par tous les moyens : colère, menaces, propositions qu’il pensait être alléchantes pour moi.
Après vingt et un ans sous l’habit monastique, je me suis retrouvé très démuni en quittant cette vie gâchée par des systèmes dépersonnalisants et castrateurs. Presque tous les confrères et les laïcs ignoraient mes prénom et nom d’état civil, mon passé.
Si j’étais amputé du désir d’apprendre et de vivre, coupé de mon moi profond en étant coupé du monde, j’y étais aussi perdu en y retournant : j’en ignorais les fonctionnements et les codes, la plupart des démarches de la vie quotidienne m’étaient inconnues. Je devais tout réapprendre. En outre j’étais encore considéré et employé comme prêtre : apprécié partout, serviable et souriant toujours, mais très mal à l’aise intérieurement, sans domicile stable et pas à ma place professionnellement. Ainsi j’avais déménagé sept fois en huit ans. S’il avait été authentique, mon sacerdoce aurait permis de m’intégrer facilement, mais comme tout était faussé dès l’origine, je n’en étais que plus marginalisé.
J’ai quitté toute activité sacerdotale en 2006, mais ce n’est pas d’abord, comme souvent rapporté, à cause d’un célibat intenable. En effet, je n’avais jamais eu de relation conjugale ni même de relation amoureuse profonde avant 2008. Ce qui m’était insupportable, c’est de jouer un personnage qui ne me correspondait pas, c’est d’avoir été cléricalisé contre mon gré, c’est de subir une dissonance cognitive entre ce que je pensais et ce que je faisais. Depuis bientôt quinze ans je vis avec ma conjointe, mais de fait j’avais quitté la prêtrise bien avant de penser à me mettre en couple.
Privé du salaire concordataire, j’ai pu m’assumer financièrement en devenant aumônier contractuel en établissements de santé, d’abord depuis 2011 à Saverne puis à partir de 2017 en hôpitaux psychiatriques (EPSAN), à Brumath et à Strasbourg. Là, je peux réaliser à plein temps ce que les Évangiles m’inspirent : accueillir les personnes en souffrance mentale telles qu’elles sont, les écouter voire les accompagner mais sans prosélytisme, plus largement en pratiquant concrètement l’œcuménisme et le dialogue d’égal à égal avec les personnes croyantes, autrement croyantes ou non croyantes, malades ou en bonne santé.
Plusieurs facteurs et évènements font que je suis actuellement encore dans un flou canonique. Depuis bientôt trente ans, je ne réside plus dans mon abbaye ni dans le diocèse où j’avais été incardiné. D’anciens supérieurs sont évasifs voire fuyants si je leur expose mon cas, d’autres semblent peu ou mal renseignés et surpris quand je leur décris ma situation. Des évêques ont démissionné, des personnels ont changé, et bien sûr comme pour la plupart des « victimes d’abus sexuel » mais aussi « d’abus de pouvoir et de conscience » (expressions qu’associe et que répète le pape François depuis 2018), la réparation morale et matérielle est loin d’être réalisée ou même envisagée. J’ai largement l’âge de la retraite, il faudrait que je puisse la vivre dignement.
Hélas, je ne suis pas le seul ni le plus malheureux : je constate que nombreuses sont les personnes manipulées et abusées dans des communautés catholiques qui ne sont pas respectées dans leur parole et dont la réparation morale et financière se fait attendre indéfiniment. Pourtant l’Église devrait être par excellence un lieu d’écoute, de loyauté, de justice.
J’ai dit depuis longtemps à des prêtres que je me sentais être un homme cassé. J’aurais aimé cofonder une famille, avoir des enfants, un métier honorable… c’est désormais impossible. Même si je suis résilient, je ressens tous les jours cette douleur lancinante. Malgré les apparences de mon extérieur paisible et aimable, je reste au fond quelqu’un de brisé. Couper quelqu’un de ses proches, de son avenir, mépriser ou détourner ses talents, l’enfermer et l’isoler…, si ce n’était pas au nom de l’Église, on estimerait que ce sont là des comportements sectaires.
Christophe Sobottka
soboc@proton.me
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